Wednesday, October 26, 2005

Blablabla… par Jacques Chirac


Le Président de la République Française a pris sa plus belle plume pour s’adresser par le biais de leurs quotidiens nationaux aux habitants des 25 pays de l’Union Européenne. Une parfaite illustration du discours langue de bois de l’énarchie française, que vous pouvez pratiquer en cliquant ici.

Au menu de cette affligeante litanie :


- Le modèle de l’Europe serait « l’économie sociale de marché » ; ce qui signifie ? Le choix semble plus aisé, un modèle destructeur d’emplois, i.e. le "modèle français" tel que perçu après 30 années de socialisme, ou un modèle créateur d’emplois fondé sur l’effort, la liberté d’entreprendre et l’innovation ?

- La France serait confrontée au ralentissement de la croissance ; c’est partiellement exact, la croissance est forte dans les pays qui ont su mettre en place les réformes adéquates ;

- La mise à disposition de fonds publics pour « doubler la capacité de recherche communautaire » répond à un nécessaire besoin, favoriser la recherche, mais par un mauvais procédé. Il y a énormément d’argent sur le marché prêt à être investi dans les technologies de demain, et géré par des professionnels compétents. Il serait préférable de réduire les impôts au profit d’investissements spéculatifs réalisés par les particuliers, qui ainsi détiendraient de réels actifs au lieu de payer des taxes à fonds perdus.

- Jugeant utile de revenir sur la pathétique gestion de l’affaire HP, Jacques Chirac défend la mise en place de « réponses » aussi imprécises qu’inefficaces. Il suffirait de rendre l’Europe attractive aux investissements…

- Face à la montée des prix du pétrole, aucune mention de la nécessaire réduction des taxes n’est proposée… c’est pourtant 80% du prix et constitue ainsi un désavantage compétitif avec les autres nations mondiales.

- Aucune proposition nouvelle n’est avancée pour débloquer le processus à l’OMC ou le budget européen. La France reste coincée trente ans en arrière, à sur-subventionner son agriculture au détriment de toute rationalité.


Finalement, on ne retiendra qu’une phrase de cet article : « Car, sauf à abdiquer la maîtrise de son destin, l'Europe ne peut s'arrêter quand le reste du monde accélère le pas ».

Exact ! Alors pourquoi ne cesser de s’opposer à la remise en marche du moteur !!

0 Comments:

Post a Comment

<< Home